LE PARDON
La notion de "pardon pour les bouddhistes "
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En tout cas, même si des parents sont des malfaiteurs, leurs fautes seront pardonnées si leur enfant est bon.
Réciproquement, un enfant peut être un malfaiteur, si ses parents sont bons, les fautes de l’enfant seront pardonnées.
Par conséquent, même si votre regretté fils, Yashirō, a commis le mal, et si vous, la mère qui l’avez engendré, éprouvez de la
peine pour lui et lui offrez des prières nuit et jour en présence du bouddha Shakyamuni, comment pourrait-il ne pas être sauvé ?
Mieux encore, en raison de sa croyance dans le Sūtra du Lotus, c’est peut-être lui qui mènera ses parents à la bouddhéité.
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Il est des circonstances où, dans le monde séculier, un homme vertueux dont le fils se comporte étrangement ou se rend
coupable d’une faute quelconque, peut déclarer qu’il n’est plus son fils.
Pour authentifier cette déclaration, l’homme pourra même la transcrire officiellement ou prononcer un serment.
Mais, lorsque approchera le moment de sa mort, il pardonnera à son fils. Malgré ce revirement, on ne saurait nier que c’est
un homme vertueux ni l’accuser d’avoir prononcé des paroles mensongères. Le Bouddha agit lui aussi de la même manière
en certaines circonstances.
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"Si vous vous liez d'amitié avec une personne sans avoir la bienveillance de la corriger, vous êtes, en fait, son ennemi.
Les conséquences de cette faute sont extrêmement difficiles à effacer. Le plus important est de toujours renforcer votre
désir de sauver les autres de leur propre tendance .
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Quand la faute d’une personne est mineure, une réprimande est parfois nécessaire, mais, en d’autres occasions, elle est
inutile, car certains peuvent se corriger par eux-mêmes sans qu’on le leur dise.
[Si vous devez réprimander une personne,
faites-le] de manière à ce que vous, comme elle, puissiez éviter les conséquences de sa faute. Ensuite, vous devriez lui
pardonner. Le fait est que des calomnies, même mineures, peuvent conduire à d’autres qui sont graves et les effets que l’on
devrait alors subir seraient bien pires.
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Lorsqu’il est demandé à un adepte de pardonner à quelqu’un, son maître spirituel lui apprendra des techniques
psychocorporelles qui l’aideront à gérer l’émotion négative et à la transformer positivement. C’est pourquoi on peut dire
que la méditation bouddhiste est une véritable alchimie des émotions… assurément l’une des plus grandes lacunes de la
civilisation occidentale.
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La prise de conscience de ses fautes par rapport au Dharma (reconnaître ses erreurs = pardon).
Il faut pardonner, comme on le ferait avec un enfant unique qui se conduit mal, tantôt en faisant mine de ne pas remarquer
ses fautes, tantôt en lui adressant de légers reproches.