MA VISITE AU JARDIN DE VERSAILLES
MA VISITE AU JARDIN DU CHATEAU DE VERSAILLES
Le parc du château de Versailles s'étend sur 815 ha, contre environ 8 000 ha avant la Révolution française, dont 93 ha de jardins. Il comprend de nombreux éléments, dont le Petit et le Grand Trianon , le hameau de la Reine, le Grand et le Petit Canal, une ménagerie (aujourd’hui détruite), une orangerie et la pièce d'eau des Suisses.
Plan de l’aménagement des jardins de Versailles
En 1661, Louis XIV charge André Le Nôtre de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles . Les travaux sont entrepris en même temps que ceux du palais et durent une quarantaine d’années.
André Le Nôtre ne travaille pas seul. Jean-Baptiste Colbert, dirige le chantier ; Charles Le Brun, donne les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines ; l’architecte Jules Hardouin-Mansart ordonne des décors de plus en plus sobres et construit l’Orangerie.
Et grâce à l'aide précieuse de la famille Francine, ingénieurs hydrauliciens, il répond, en quatre années seulement, à la demande du Roi.
Les jardins
La création des jardins demande un travail gigantesque. D’énormes charrois de terre sont nécessaires pour aménager les parterres, l’Orangerie, les bassins, et le Canal. La terre est transportée dans des brouettes, les arbres sont acheminés grâce à des chariots de toutes les provinces de France ; des milliers d’hommes, quelquefois des régiments entiers, participent à cette vaste entreprise.
La Grande Perspective
La Grande Perspective, allant du Parterre d'Eau jusqu'au bout du Grand Canal. La prespective secondaire, orientée nord-sud, prend sa source au Bassin de Neptune et s'achève à la Pièce D'eau des Suisses.
Le bassin de Neptune
A partir de ces deux axes , Le Nôtre crée les quatorze bosquets fermés par des palissades d'arbustes taillés. Ce sont de véritables théâtres de plein air destinés aux fêtes royales.
Le bosquet de la Colonnade
Cette structure en marbre polychrome forme un péristyle de 32 colonnes ioniques .
L’alternance de marbre blanc d’Italie et de marbre rouge du Languedoc crée un jeu subtil de couleurs et de contrastes.
Sous chaque arcade, l’eau jaillit d’une grande vasque de marbre blanc à la verticale.
Au centre de l’esplanade, « l’Enlèvement de Prosperine par Pluton », œuvre du sculpteur François Girardon.
Les allés du jardin
Son tracé date de Louis XIII, mais Le Nôtre la fit élargir et scander des statues et des vases, placés par symétrie.
Pour la plupart, ce sont des œuvres envoyées par les élèves de l’Académie de France à Rome au XVIIe siècle.
De part et d’autre, des allées permettent d’accéder aux bosquets que le promeneur découvre au fur et à mesure de son cheminement.
Le bosquet de l’Encelade
Il se compose d’une galerie octogonale de treillages qui entoure une salle de verdure. Au centre, on distingue un bassin circulaire, bordé de gradins de gazon, de taupières de buis et de 8 fontaines à vasques. Au milieu du bassin, émerge le géant Encelade, enseveli sous les roches. Ce géant de plomb doré pèse 4,5t. Lors des Grandes Eaux, Encelade crache de sa bouche un jet d’eau haut de 23 mètres.
Ma photo au jardin de Versailles.
Le jardin au XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, elles étaient bordées de palissades et de charmilles ou d’ormilles, haies de charme ou d’ormes taillées de manière à former de véritables murailles vertes.
Bosquet des 3 fontaines
Epourvu de statues, il se distingue par la simplicité de son décor qui allie eau et végétation. Il est composé de 3 terrasses arborant chacune une grande variété de jeux d’eau et un bassin de forme différente.
Ce bosquet fut réalisé en pente (sans marches) pour faciliter l'accès à Louis XIV, lors de ses promenades en chaise à roulettes à la fin de son règne.
Le Petit Trianon
Le château du Petit Trianon a été construit "à la grecque"
et reprenant les principes antiquisants par l’architecte Ange-Jacques Gabriel.
Afin de réduire les allées et venues avec le château de Versailles et pour faciliter l'intimité de sa favorite Madame de Pompadour, Louis XV envisage dès 1758 la construction d'un petit château à proximité des nouveaux jardins.
Entouré de jardins, le Petit Trianon est visible de tous côtés.Les quatre façades sont différentes.
Dans les prairies et les bosquets à l'est du Grand Trianon, Louis XV l'aménagement d'un « jardin de plantes » qui traduit son intérêt passionné pour les expériences botaniques.
Face au Jardin français, s’élève la plus riche, ornée de colonnes, inspirée des temples antiques. La simplicité de celle située au Nord rappelle qu’elle correspond à l’arrière du château qui donnait à l’origine sur les serres du Jardin botanique, remplacé sous Louis XVI par le Jardin anglais.
La jeune épouse Marie-Antoinette crée un univers personnel et intime, loin des fastes de la cour. Elle fait élever un théâtre de société, puis sacrifie la botanique et fait aménager un jardin à l'anglaise.
Richard Mique érige plusieurs fabriques, entre 1777 et 1782, dans les contours d'allées et d'une rivière sinueuses : un temple dédié à l'Amour, un « jardin alpin » avec son belvédère et un jeu de bagues. Dans un style plus rustique, un hameau d'agrément vient compléter l'ensemble, selon l'inspiration rousseauiste du peintre Hubert Robert.
Le bassin de Neptune
Il fut construit entre 1679 et 1681 sous la direction de Le Nôtre.
Le bassin de Neptune est composé de 33 fontaines sur deux hauteurs :
- 99 jets d'eau
- 22 fontaines sur une terrasse (sur potiches),
- 5 fontaines murales (statues du royaume de Neptune),
- 6 fontaines sur le plan d'eau inférieur (6 jets d'une vingtaine de mètres).